BIOGRAPHIE
EN QUELQUES LIGNES:
Diplômé d’une Licence de droit privé et d’un Master des Beaux-Arts.
Cofondateur du collectif et président de l’association d’artistes PARABOLE.
Membre du CA du Centre Régional d’Art Contemporain, le 19,CRAC de Montbéliard.
A participé à la fondation de l’ONG SOS Méditerranée, et au projet de SCIP l’Hermitage.
Collaborateur régulier des activités de Vision Forum avec l’artiste suédois Per Hüttner.
Membre de l’association TASVU-Université Populaire du Cinéma de Saint Denis.
Réalisateur et intervenant régulier dans des ateliers de création, ou en école d’art.
EN UN PEU PLUS DE LIGNES:
En septembre 2014, Fabien s’envole pour Stockholm. Tout juste diplômé de l’ISBA (Institut Supérieur des Beaux Arts de Besançon), sortant avec un Master en art, il quitte la France pour rejoindre un artiste Suédois avec qui il va travailler plusieurs mois au royaume social-démocrate. Il revient en Mars 2015 avec un premier long métrage documentaire intitulé The New Idol, d’après un poème de Zarathustra. Il a rencontré au cours de son voyage dans le « Wild Wild North » une population encore sous-représentée qui continue de se battre pour le respect et la reconnaissance de ses droits en tant que peuple autochtone, les Samis.
Entre 2013 et 2015, il effectue plusieurs allers-retours en Grèce. La révolte est la volonté de la jeunesse d’Exarchia est un véritable souffle révolutionnaire. Fabien s’inspire de toute l’imagerie et de l’imaginaire qui en découlent, et réalise là-bas un second film documentaire, Where is Meymey ? , qui juxtapose les discours politiques des médias français et de Alexis Tsipras à des interviews de gens qu’il rencontre lors de son enquête sur la disparition des chiens errants au centre d’Athènes.
Quelques mois plus tard en France, Fabien est contacté par un ami à lui qui a un projet, fonder une ONG Européenne qui réponde aux manquements des États face à la situation en mer Méditerranée. Il rejoint l’équipe à Paris, Marseille puis Berlin, pour réfléchir à la façon de procéder, pour écrire une nouvelle page de l’histoire. En septembre 2015 naît l’ONG SOS Méditerranée. Durant les mois qui suivent, Fabien travaille aux côtés de l’ONG, et monte finalement à bord du bateau en septembre 2016. Il réalise au sein de l’équipe de sauvetage un nouveau long-métrage documentaire, Exodos. Le titre correspond à celui de la quatrième partie d’Oedipe roi, de Sophocle, métaphore d’une Europe qui préfère se crever les yeux plutôt que de faire face aux conséquences de ses actes et choix politiques.
En mars 2017, il fonde le projet Parabole. C’est un projet global de recherche, de création et de documentation sur le rapport qu’entretien l’artiste avec un territoire et les acteurs locaux qui le composent. Le collectif investi des lieux qui n’ont pas forcément de rapports à l’art et qui souhaitent l’intégrer dans leur développement. S’en suit la création de résidences d’artistes, d’événements et expositions. Les artistes engagent un travail et une discussion avec les différentes typologies de personnes présentent sur le lieu, qu’il s’agisse d’artisans, d’agriculteurs ou de commerçants en milieu rural, comme de travailleurs sociaux ou municipaux dans d’autres territoires. Parabole a mis en place des résidences d’artistes chaque année depuis 2017, au sein du tiers-lieu l’Hermitage, dans le nord de la France, mais aussi auprès du tiers-lieu La Baraque, dans l’Est de la France, ainsi que des expositions dans différentes villes. Cette expérience a déjà réuni plus d’une trentaine d’artistes de tout le pays et se développe encore sur de nouveaux territoires.
En 2018, Fabien s’envole pour le Brésil. Il va parcourir le pays en compagnie de Natalia Albuquerque, dans une recherche et création d’un film qui met en avant l’organisation militaire des différents États brésiliens dans l’accueil des réfugiés Vénézuéliens. Il réalise Les statues de Fortaleza, contre-point politique de la gestion européenne. Le film tend à montrer qu’un pays politiquement et économiquement beaucoup plus instable, est prêt à ouvrir ses frontière et mettre en place une véritable politique et mécanique d’accueil des plus démunis.
En 2019, Fabien participe en Suède à un festival de musique performative créée à partir des ondes cérébrales. Il en tire le film Where do the waves go? Le film met en scène un groupe imaginaire de Brain Wave Music qui trouverait sa place dans l’histoire de cette expérimentation musicale, au milieu des grands noms tels que Atau Tanaka et David Rosenboom. Il continue jusqu’en 2021 de collaborer avec Per Hüttner, fondateur de Vision Forum, à l’écriture de projets participatifs et résidences d’artistes dans différents pays.
Durant l’année 2020 et début 2021, Fabien réalise Petits Princes, en collaboration avec le Centre Image de Montbéliard et le centre éducatif La Grange La Dame. Le film s’articule autour d’une rencontre, celle de l’auteur avec un groupe de jeunes de Montbéliard. Ils vivent en France depuis peu de temps, et n’ont pas choisi la ville où ils résident. On les appelle MNA, pour Mineurs Non Accompagnés. Un sigle, qui comme tant d’autres, ne veut pas dire grand chose pour eux. Ce n’est pas eux qui l’ont choisi, c’est la dénomination qu’on leur a donnée. Derrière cet acronyme pourtant, il y a des visages, des rires, des pleurs, des danses et des rêves, souvent brisés.
